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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 09:13

    Aujourd'hui j'aimerais vous présenter un film réalisé par Derek Cianfrance. Ce film est sorti en salles le 20 mars et dure environ 2 heures 30.

                 

    Pour faire un résumé assez bref, le film est en trois parties. D'abord, on retrouve un jeune cascadeur à moto nommé Luke Glanton (joué par Ryan Gosling) qui travaille pour un cirque avec son numéro du "globe de la mort" et va de ville en ville. Un jour, lorsque le cirque le mène à Schenectady, dans l’État de New York, il tombe sur Romina (jouée par Eva mendes) avec laquelle il avait eu une aventure. Il découvre alors que Romina a donné naissance à un enfant de sa provenance. Il décide donc de quitter le cirque pour essayer de s'occuper de l'enfant. Malheureusement, Romina a trouvé un autre homme et entrer dans leur vie ne va pas être facile. Luke ne peut pas faire grand chose mais essaye au moins d'aider Romina financièrement. Il s'engage dans un garage et va même jusqu'à braquer des banques. Ceci ne le mènera pas loin...

top_home_image.jpg (645×322)

   Puis, les deux autres parties sont liées avec la première. Dans la seconde, le personnage principal est un policier, Avery Cross (joué par Bradley Cooper) qui va avoir des problèmes avec... la police. Dans la troisième, l'histoire se passe quinze ans plus tard, le personnage principal est le fils de Luke Glanton qui a grandi, et devient ami avec le fils du policier Avery Cross. Je vous laisse le suspense de l'histoire.

Ma critique du film :

    Ce film est très bien réalisé et et je l'ai beaucoup aimé. 

Premièrement, le choix des acteurs est je trouve bien visé. Ryan Gosling, nouvel acteur vedette, endosse à la perfection son rôle. Avec son style "bad boy" et ses manières, le regarder est vraiment captivant. Bradley Cooper est également un excellent acteur qui accroche bien avec l'effet "dramatique" du film. De plus, la bande son est superbe.

Ensuite, le fait que le film soit scindé et possède trois personnages principaux est original et intéressant. En effet, les évènements sont liés entre eux et on comprend vite les liens logiques, ce qui rajoute de l'intérêt et du suspense assez finement. De plus, cela rend l'ensemble moins l'ennuyant qu'il pourrait l'être.

Pour finir, je dirai que le film est néanmoins un peu long. Les actions arrivent lentement et son espacées. Ce qui peut parfois détourner l'attention au spectateur et faire perdre un peu de concentration sur l'histoire bien fondée et qu'il faut suivre pour comprendre, surtout dans la partie deux.

 

En conclusion, je trouve que c'est un film qui a été bien réfléchi et qui est très bon à voir. Le suspense est maintenu et le côté artistique et cinématographique est très bon. 

Je vous recommande ce film.

 

    Beyond-The-Pines1.jpg (615×462)

 

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 10:45

 

"La Guerre"


Otto DIX


(1929-1932)

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De même que plus tard Stanley kubrick avec "Les sentiers de la gloire" ou Picasso avec "Guernica" nous sommes ici face à un autre artiste qui dénonce la guerre.

Otto Dix

 

 

Le tableau est composé de plusieurs parties: c'est un polyptique.

- Le panneau de gauche représente des soldats qui partent au front:

Otto Dix la guerre panneau de gauche


- Au centre, la bataille est finie:


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- à droite, un détail de blessés


- en dessous, la mort


Comme plus tard chez Picasso avec Guernica, une partie du tableau est en ton de gris 'la mort' mais aussi des tons de rouge (le sang).

 

Ce tableau du peintre allemand Otto Dix m'a interpellé car bien que réalisé dans les années trente, il me semble très moderne. Il est réaliste. Comme Stanley Kubrick, il insiste sur l'avant et l'après bataille - c'est aussi ça la réalité de la guerre. 

 

 

 

 

(Article en cours de réalisation)

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 21:11

LA GUERRE SELON


Guernica detail 3-91faaPICASSO:19-535


G


U


E


R

 

 

N


I


C


 A 

 

« La peinture n'est pas faite pour décorer

 

les appartements.



C'est un instrument de guerre offensive

 

et



défensive contre



l'ennemi »

 


Pablo Picasso


guernica5

 

 

Picasso pintando Guernica

 

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      Guernica est l’un des tableaux les plus célèbres de Picasso (musée du Prado à Madrid) et il ne le réalisa qu’en quelques semaines (1939).

Guernica est une ville du pays basque espagnol qui fut détruite par les aviateurs de la légion Condor que Hitler avait envoyée pour soutenir le général Franco.

La ville fut frappée le 26 avril 1937 par le premier raid aérien de l’histoire (avant Pearl Harbour). :1654 morts, 8OO blessés. Une attaque fulgurante et violente sur des civils innocents.

1937-guernica

 

300px-Bundesarchiv Bild 183-H25224, Guernica, Ruinen

AU PREMIER PLAN :

Picasso Pablo A découpe des personnages

Une femme avec un enfant dans ses bras

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Un taureau

Un homme allongé avec une épée

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Guernica detail 4-dcf3d

Un cheval

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Une femme qui s’enfuie

Un homme qui lève les mains au ciel

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Les expressions sont très fortes. Douleur, terreur, souffrance, la mort surgissent du tableau. Les déformations augmentent cette impression.


AU SECOND PLAN :

Picasso Pablo B découpe des personnages Fond

Intérieur et extérieur

Portes, fenêtres, flemmes, murs,


LA COULEUR

Le tableau est en noir et blanc, en tons de gris. Aucune couleur, pas de rouge couleur sang ce qui rend la scène encore plus forte.


 

Picasso    montre le massacre des innocents, la souffrance, l’horreur. Le style cubiste évoque le désordre. L’art est opposé à la destruction humaine de la guerre ou comme chez Stanley Kubrick à la destruction psychologique de l’homme.

 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 20:19

 

 

 

 

Paths of Glory

Les Sentiers de la Gloire

de

Stanley Kubrick:


 
 

Film culte sur « une catastrophe humaine »


 
 

paths of glory 

 

 

Scénarion de Stanley Kubrick, Calder Willingham et de Jim Thompson

 

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Basé sur le roman “Paths of Glory” de Humphrey Cobb(1935)

 

Article écrit d’après le livre ‘The Stanley Kubrick Archives’ edited by Alison Castle

Article de Gene D.Philips

 

 

 

« Harris et moi cherchions une histoire ; je me suis souvenu d’un livre de Humphrey Cobb, que j’avais lu quand j’avais quinze ans et qui m’avait impressioné, non pas à cause de ses qualités littéraires mais par la situation tragique de trois de ses personnages – trois soldats innocents accusés de lâcheté et de mutinerie, exécutés pour l’exemple. »

Stanley Kubrick.1957 (à Raymond Haine/Cahiers du Cinéma)


 

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« Paths of Glory » (« les sentiers de la Gloire »1957) est le premier film culte de guerre du cinéaste américain Stanley Kubrick. Il a réalisé plus tard « Spartacus » en 1960 (qui raconte la fameuse révolte des esclaves à l’époque romaine) et le célèbre « Full Metal Jacket »en 1987 (qui se passe pendant la guerre du Vietnam).

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Paths Of Glory en 1957, est un film qui se déroule sur le front occidental pendant la première guerre mondiale.

Quand Stanley Kubrick fait un film de guerre, il apporte une réflexion psychologique sur l’être humain, sur la société , la réalité des choses,  l’hypocrisie, la déshumanisation de la guerre, la lâcheté et la place de la violence.

1. Biographie

 

Stanley Kubrick est né dans le quartier populaire du Bronx à New York le 26 juillet 1928. Son père était médecin et photographe amateur. Il lui offrit d’ailleurs son premier  appareil photo qu’il ne quitta jamais. Il préférait sécher les cours et errer dans la salle de cinéma à deux pas de chez lui. Il vendit son premier cliché à 17 ans qu’il avait entièrement mis en scène. Puis il fut embaucher comme apprenti photographe et se fit connaître pour ses reportages photos pertinents. C’est  par la photographie qu’il approcha le cinéma en faisant des courts métrages. Il est dit que Stanley Kubrick ne quittait jamais son appareil photo sur les tournages.

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2. Du livre au film

 

  Les Sentiers de la Gloire fut adapté du roman anti-guerre de Humphrey Cobb (1935) que Kubrick avait lu quand il avait quatorze ans et qui l’avait marqué. Le titre du film fait référence à un poème de Thomas Gray, Elégie écrite dans un cimétière de campagne (1751) dans lequel le poète observe que "les sentiers de la gloire ne mènent qu'à la tombe".

  Le roman était divisé en 3 parties :

- avant l'attaque

- l'attaque

- les conséquences de l'attaque (cour martiale et execution)

 

Kubrick a gardé la même structure (unité d’action/de temps et de lieu)

Il tourna le film à Munich en studio et non pas en France car le film était interdit à cause de son côté diffamatoire envers l’armée française.

Deux décors sont réels : le champ de bataille et le château où les officiers français ont établi leur quartier général.

3. L'armée vue sous un jour peu flatteur

Kubrick décida de montrer en quoi le les généraux français prirent des décisions par rapport à des stratégies de batailles pour favoriser leur promotion. Ils sont présentés comme étant insensibles et stupides.  Ils ne prennent pas en compte les problèmes moraux.

4. La mise en scène

L’utilisation de la caméra par Kubrick est différente et originale et lui permet de créer une intensité jusque là rarement atteinte qui a conduit les premiers spectateurs de Los Angeles lors de la première projection à être stupéfaits:


« personne n’a bougé quand les lumières se sont rallumées. Il n’y eut ni applaudissements, ni rien. Je crois qu’ils étaient tout simplement sous le choc ».



La plongée verticale ; quand Kubrick filme par en haut les soldats dans les tranchées montrant une ligne entière de soldats, traversant l’écran d’un bout à l’autre

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Le travelling avant ou arrière qui permet suivre l'action ou d'avoir l'impression qu'elle vient vers nous.

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La vue latérale ( le travelling latéral) ; montrant les troupes qui progressent ou l’étendue des massacres en balayant les versants avec sa caméra)

2


La caméra portable équipée d’un zoom ; il filme les réactions à travers des gros plans, ce qui fait pénétrer le spectateur au cœur du combat (contrairement au plan large ou panoramique qui montre la grandeur des scènes) .

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Le fish eye ( ou objectif grand angle) ; ce qui déforme un peu et permet d'agrandir le plan latéralement pour obtenir une meilleure vue d'ensemble rapprochée (cela offre une vision des soldats pour donner une impression d'unité)

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5. Les scènes de guerre

La scène de la bataille ne dure que 10 minutes dans tout le film. Kubrick montre que la guerre ne se résume pas à des batailles.

 6. Le narrateur

Kubrick emploie un narrateur qui fait des commentaires en décalage avec l’image pour mieux montrer l’opposition entre la réalité de la vie dans les tranchées, ‘les centaines de milliers de vie humaine’ et le confort du général Broulard dans le décor somptueux du château.

 

7. La musique

La musique dans les films de Kubrick est un élément très important (ex : 2001 L'odysée de l'éspace). Au début du film La marseillaise est jouée sur un mode mineur, ce qui n’augure rien de bon. La musique (essentiellement des percussions) illustre la tension du film.

 


« Ce qui m’a intéressé ici, c’étaient les possibilités dans l’évolution psychologique des personnages. Le film ne délivre pas de message. Ce n’est, en aucun cas, un film ni pour, ni contre l’armée. Au maximum, c’est un film contre la guerre, qui peut placer des hommes dans de telles situations de conscience ».

Stanley Kubrick, 1957. Les Cahiers du Cinéma.

 

 

 

Source :

- The Stanley Kubrick Archives (Taschen, Alison Castle) qui est un excellent livre exposant des photos de tous les films de Kubrick et ses propres commentaires.

- Le Livre Stanley Kubrick (Bill Krohn) expliquant chaque film de l'artiste.

 

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 14:50

Pablo Picasso et la guitare

 Ou

 le ‘collage’ artistique

 

 

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C’est en 1912, avec Georges Braque, que Pablo Picasso inventa le collage artistique, une nouvelle technique artistique également appelée ‘papiers collés’. La première œuvre fut une nature morte à la chaise cannée.

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Ce sont les premiers montages artistiques. Il voulait montrer que des matériaux différents ( bois, toile cirée, vieux chiffons, clous, tickets de métro…) pouvaient créer une composition, une réalité.

 

                           Picasso Guitar sheet metal wire 1912


De 1912 à 1914, Picasso bricola à partir de carton, de papier, de ficelle, une guitare qui ne ressemblait à aucune sculpture faite auparavant. Il réalisa près de 70 collages et constructions et se posa en précurseur du XXème siècle.

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Le tableau ‘Guitare’ réalisé  en 1926 inspira Aragon :

 

" Vers le même temps, il arriva que Picasso fit une chose très grave. Il prit une chemise sale et il la fixa sur une toile avec un fil et une aiguille. Et comme avec lui tout tourne en guitare, ce fut une guitare par exemple. Il fit un collage avec des clous qui sortaient du tableau."Il eut une crise, il y a deux ans, une véritable crise de collage : je l'ai entendu alors se plaindre, parce que tous les gens venaient le voir et qui le voyaient animer de vieux bouts de tulle et carton, des ficelles et de la tôle ondulée, des chiffons ramassés dans des poubelle, croyaient bien faire en lui apportant des coupons d'étoffes magnifiques pour faire des tableaux. Il n'en voulait pas, il voulait les vrais déchets de la vie humaine, quelque chose de pauvre, sali, méprisé" 


 


                         2012 0778 - Copie - Copie

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 13:51

 

Ma naissance


En ce mois d’octobre, la brise qui flottait dans cette nuit calme et aveuglante était tout à fait douce et agréable. Le voile aveuglant de l’obscurité estompait les couleurs chaleureuses de l’automne qui gagnaient  peu à peu les terres de la région endormie à cette heure avancée. Le seul bâtiment encore éclairé dans cette mosaïque noire allait être lieu d’un miracle.

Mère sentait la vie se réveiller en elle et campait déjà depuis un moment sur sa couchette, allongée par-dessus les draps pour ressentir la fraîcheur ambiante. L’évènement semblait imminent pour elle ; elle le savait aussi bien qu’elle sentait les mouvements répétitifs de plus en plus acharnés. Sa conscience était en alerte mais la seule chose dont elle était capable était d’insister auprès de la sage-femme qui lui faisait face et qui la regardait d’un air apaisant, ce qui n‘était pas approprié aux circonstances.

Alors le débordement se fit sentir- la goutte d’eau qui fait déborder le vase, plus communément dit- en effet, l’ultime contraction fut sauvage, la laissant échapper un cri étouffé par la douleur.

A ce moment-là, la sage-femme se décida et vint tirer le brancard jusqu’à elle, puis le poussa dans l’allée pavée de blanc à destination de la salle de la création. La double porte céda au passage de l’engin et mère put accéder à son atelier.  Le brancard fit un demi-tour et on installa le nécessaire. Une fois prêt, l’action se passa en une poignée de minutes. Je naquis la tête la première, ce qui est pour moi le sens de la vie. En contact avec l’air, ma peau fine et fragile s’adapta. Après un effort considérable, je me retrouvai sur le drap blanc – et non pas sous. Mes poumons neufs s’activèrent et respirèrent, la sensation fut de loin un soulagement. Mes paupières à leur tour s’ouvrirent lentement, l’espace se constitua, devancé par la lumière qui pénétra dans la rétine tel un éclair de feu. L’organe visuel se contracta puis se fit à cette entité lumineuse après neuf mois d’internement.. puis, pour finir, ce fut le corps tout entier, les muscles, qui bougeaient sans raison plus à but expérimental qu’autre chose, les mains qui se crispèrent, les pieds, les bras, qui s’étirèrent.

Des cris, la préparation de la voix. Les pleurs, la préparation du mental, l’affront. Enfin sorti de ce tunnel noir mais protecteur, fondu sur le monde , mon existence s’était élancée et ne retomberait qu’au terme d’une vie.

 

 

 

 

 

 


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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 21:05

 

Le néant de la tristesse


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Voici mon oeil.
Il a rencontré sa soeur il n'y a pas longtemps.
Et il l' admirait jour et nuit en sa présence.
Mais elle ne le regardait pas.
Il se demandait pourquoi.
Ça ne pouvait pas être sa soeur.
Il ne trouvait rien à l' intérieur.
Pas de sentiments, une sphère vide.
Pourtant il y avait bien un orbite.
Cet oeil voyait. Mais il ne comprenait.
Alors ils se quittèrent.
Mais depuis l' oeil ne laissait passer que les larmes. 
Les pensées y étaient reliées.
Il ne peut pas se faire à l' idée, 
Qu' elle n' était qu' une entité.
Sans plus de liens d' humanité.
Mais c' est la vérité.
Et il va devoir être apprendre à résister.
Ou l' oeil finira par éclater, tout comme son père le coeur sacré.

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 21:18

Un artiste

en

BLEU: 

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YVES KLEIN 

 

Quand j'ai montré mes photos du Portugal à ma mère, une de mes photos 'ratée' que j'ai prises à l'aquarium a attiré son attention:

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Elle m'a dit qu'elle lui faisait penser à un tableau de Yves Klein; c'est la première fois que j'entendais parler de cet artiste. Depuis j'ai fait des recherches. Voici le tableau de Yves Klein auquel ma mère avait pensé:

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Monocrome bleu    

Surprenant non?

Qui était Yves Klein?

 

Yves Klein est un artiste français de l’avant-garde artistique très connu, né à Nice en 1928 et mort à Paris en 1962.

Il est surtout connu pour son bleu qui caractérise son œuvre. C’est un bleu outre-mer qui est pour lui « la plus parfaite expression du bleu ».

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Pour lui,  l’œuvre d’art n’est que la trace de la communication de l’artiste avec le monde : "Mes tableaux ne sont que les cendres de mon art" (in L’architecture de l’air, Conférence de la Sorbonne, 1959).

Ses tableaux monochromes font partis des plus connus du XXème siècle (avec Jasper Johns- artiste américain)

Puis il a abordé la nudité avec des œuvres appelées « anthropométries » où le corps d’une femme est couvert de peinture bleue. Le corps en mouvement agit comme un pinceau vivant en se roulant sur la toile selon le désir de l’artiste. Les « marques du corps » apparaissent comme des traces. Les traces des personnes laissées sur les murs de l’explosion d’Hiroshima l’avait marqué.

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 20:49

MES PHOTOS

BLEUES KLEIN

 à LISBONNE

 

Voici quelques photos que j'ai faites à l'océanorium de Lisbonne "à la manière" de Yves Klein (voir article suivant)

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 Une mosaïque prise à l'aquarium

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Toile de Yves Klein( Vik Muniz-After Yves Klein)

Vik Muniz-After Yves Klein

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 19:08

Portugal: premier jour

 

Un couche épaisse

Et l'oiseau la transperce

Pays du silence...

 

 

Les yeux grands ouverts

Le paysage s'offre à nous

Courant de beauté


Haiku écrit pour le cours de français

 

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PAGE 1

 

Page 2

 

En cette fin d’après-midi, elle se trouvait devant son école avec une personne qui  devait être sa mère. Elle était debout sur la chaussée et avait l’air d’attendre quelque chose. Cette jeune adolescente était de taille singulièrement grande pour une fille, plutôt droite et fine. Elle pouvait avoir treize ou quinze ans maximum. Son pull à capuche mauve bien mis sur son corps, elle tirait les manchettes avec ses doigts et les tapaient frénétiquement contre ses longues jambes couvertes d’un jean blanc à plis horizontaux. Elle se balançait également d’avant en arrière avec ses chaussures de toile bleues qui semblaient relativement neuves. Il faisait froid et on pouvait le lire sur la manière dont elle se tenait ainsi que sur le visage de la jeune fille. N’ importe qui aurait voulu réchauffer ce corps qui endurait le vent du Nord qui s’infiltrait dans les moindres creux des habits de la fille. A première vue on la remarquait facilement avec ses habits colorés, elle avait tout de ce qu’une adolescente de cet âge pouvait avoir. Elle s’appelait Cristina Ribeiro et vivait à Pinhal Novo.

 

Le joli visage de Cristina semblait constamment propre avec son nez bien formé, ses deux petites narines entourées de joues bien rondes et lisses. Quand elle posait son regard bienveillant avec ses deux grands yeux d’un bleu-vert magnifique on se sentait épuré de toute forme de vantardise qu’on pouvait avoir sur le moment. Quand elle riait, elle était très belle, ses dents bien placées nous apparaissaient et on avait honte d’être aussi sérieux et de ne pas rire avec elle. Quand elle souriait, un plissement élégant à la fois vers le bas et vers le haut se faisait aux deux coins de ses lèvres et l’admiration remplissait nos yeux. Elle n’adoptait jamais de regard énervé car je pense que ses traits et son caractère ne le lui permettait peut-être pas. La traduire en un mot donnerait… lotus, un être splendide qui remplit une atmosphère de gaieté autour de lui et qui n’a pas de moyen de défense – si ce n’est la gentillesse - comme son ami la rose mais qui n’en a pas besoin dû à son caractère joueur et pacifique.

 

Cristina, complétement enjouée et radieuse, sautait, courait, riait, tout en élégance. Elle se fichait du monde qui l’entourait tout en respectant le respectable. Avait-elle une faiblesse ? Oui, certes, sa sensibilité.  Avait-elle un pouvoir ? Oui, certes, son regard. Cristina était un chat. Elle passait inaperçue mais observait très bien son entourage avec ses yeux perçants et envoutants. Elle était là sans y être, on sentait son parfum, percevait les objets portant la même couleur que ses habits, et elle logeait dans notre esprit constamment ce qui retenait notre caractère. Cristina avançait, disparaissait, se déplaçait, et s’asseyait parfois pour observer. Même sans comprendre sa langue on aimait écouter sa voix coulante et on pensait comprendre tellement tant on était concentré. Avec ses mouvements bien à elle, certains pouvaient être tentés de les reproduire pour leur style. Il n’y en avait bien qu’une comme celle-là et son deuxième nom était Ribeiro. 

 

Pastiche à la Hugo écrit pour le cours de Français

 

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Info ?

Pour mon blog d'Histoire de l'Art que j'ai créé en 6ème je vous ai présenté chaque année le projet de notre classe et nos réalisations.

En 6ème, nous avions réfléchi sur le thème de la Métamorphose avec comme supports la photo et la vidéo. 

En 5ème, nous nous sommes consacrés au thêatre et plus particulièrement au théâtre de rueNous avons écrit des saynètes (petites pièces comiques) sur des thèmes historiques avec notre professeur de français Madame Lambilliotte et notre professeur d'histoire-géographie Monsieur Féréol que nous avons jouées à la fin de l'année lors d'un spectacle. 

En 4ème, nos professeurs ont organisé un échange avec un collège portugais près de Lisbonne où nous sommes allés en fin d'année.A cette occasion, nous avons tous créé un carnet de voyage.

Cette année... les choses se compliquent, on va essayer de faire mieux ! =]

Sur ce blog, je vais aussi continuer à vous faire partager mes créations et mes découvertes artistiques.

Bonne visite et surtout n'hésitez pas à laisser vos commentaires! 

 Allez sur le site de ma classe Histoire de l'Art en cliquant sur le lien suivant:


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